I’m like a rubber band until you pull too hard - Gabriel x Zander

I’m like a rubber band until you pull too hard

Zander ಇ Gabriel

La seule chose bénéfique au déménagement devait sans doute être celle où tu faisais la rencontre de gens qui devenait subitement tes amis et avec qui tu t’entendais super méga trop bien. C’était un peu ce qui était arrivé à Zander lorsqu’il avait fait la connaissance de Gabriel. Très vite ces deux charmants jeunes hommes avaient faits connaissances et s’étaient petit à petit liés comme les cinq doigts d’une main. Ils étaient tellement liés qu’en à peine un mois il se disait déjà presque tout sur tout et qu’ils trainaient le plus souvent possible ensemble.

C’était le cas pour hier, une fameuse soirée et les jeunes adolescents avait passé la plus grande partie de leur soirée à geeker et se mater des épisodes de séries drôles, gores, historiques et j’en passe. Ils s’étaient bien trouver et ça se voyait. Cette soirée avait pris fin vers les une heure du matin et le jeune Zander, maladroit comme pas possible, s’était coupé à la main assez méchamment mais il ne s’inquiétait pas puisqu’étant devenu surnaturel, la blessure aurait disparu le lendemain matin. Alors tout en saluant son ami il l’avait quitté pour rentrer chez lui, prendre une bonne douche et partir se coucher.

Le lendemain matin il revenait chez son ami, et celui-ci, ayant une excellente mémoire mine de rien, lui demander des nouvelles de sa fameuse blessure. Merde fut le seul mot que Zander put dire dans ses pensées, qu’allait-il raconter à son ami ? Qu’il était en réalité un loup-garou et qu’il cicatrisait aussi vite qu’une chanson se télécharger ? Pas du tout crédible. Alors il lui annonça tout simplement qu’il avait des gênes qui lui permettaient de guérir plus vite que la moyenne et qu’en plus la plaie n’était pas si profonde que ça.

Laissant cette histoire de côté ils passèrent la journée ensemble, organisant une sortie en forêt pour le lendemain, histoire de changer un peu de l’enfermement et des jeux-vidéos/films/séries. Zander se leva tôt cette fameuse journée et se prépara pour une bonne journée de marche. S’habillant d’un bermuda beige, d’un marcel blanc et de baskets de marches assortis. Il se coiffa légèrement et prépara son sac, sonnant à la porte de son ami quelques heures plus tard, un sourire sur les lèvres :

- Alors feignasse, t’es prête ou je dois te brusquer comme toujours ?

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Zander ∞ Gabriel

Parfois, déménager c'était sombre et solitaire. Gabriel avait de trop nombreuses fois déménagés dans sa vie, il était passé par beaucoup de villes et de pays Européens, et rares étaient les endroits où il avait le temps de se faire de véritables amis. Ce genre d'amis se comptaient sur les doigts d'une main, que ce soit au Nord ou au Sud de l'Europe.
Et puis, Gabriel était partit aux Etats-Unis, Beacon Hills. Il y avait rencontré Zander, une sorte de blond, et il était devenu en un rien de temps, ce genre d'ami qu'il comptait sur ses doigts. En peut être un mois, ils étaient devenus deux meilleurs amis, incapables de se séparer bien longtemps. Ils n'avaient pas beaucoup de secret l'un pour l'autre ; en fait, en y réfléchissant bien, Gabriel ne lui avait juste pas encore avoué qu'il tuait des créatures surnaturelles une fois la nuit tombée. Mais ça, il ne lui avouerait surement jamais.

L'avant-veille, ils s'étaient vu, encore une fois. Ils avaient passé une soirée digne de deux adolescents qu'ils sont ; avec plein de choses à manger (certaine préparée par Gabriel, il adorait ça), des centaines d'épisodes de série à regarder, des conneries à faire, des mains à ouvrir... Ah parce que oui. Le bouclé ne savait pas trop comment Zander avait fait, mais il s'était méchamment ouvert la main. En bon ami, Gabriel s'était bien sûr inquiété mais l'autre blond lui avait dit que tout irait bien.

Gabriel ne s'était clairement pas attendu à ce que le lendemain, cette blessure ait totalement disparue. Et lentement, très lentement, ça avait fait le chemin dans son cerveau. Zander avait cicatrisé, malgré son excuse un peu bidon et un peu trop vraie. Des gênes qui permettent de guérir plus vite. Il n'y avait pas trente-six mille gênes qui permettaient des choses pareilles.
Toute la nuit, il avait nié. Il était en plein déni. Il ne voulait pas en parler avec un de ses frères aînés, il avait peur de la réaction qu'un des deux aurait pu avoir.

Bon, il devait réfléchir. Dans quelques heures, ils devaient se voir. Gabriel se leva rapidement. Ils allaient en foret, une chance pour lui... Le blond prépara un léger sac, en y mettant plus d'Aconit et de Gui qu'à l’accoutumé. Il voulait voir. Vérifier. Se rassurer. Si Zander était bien un loup-garou, quelque chose allait le déranger dès qu'il serait un peu trop près de Gabriel. Le blond frisé priait pour que ça n'arrive pas.

Il terminait seulement de se préparer (ses douches étaient toujours interminables) quand on sonna à la porte. Il ouvrit, toujours pieds nus, les cheveux humides et leva les yeux au ciel en entendant les paroles de Zander, malgré le sourire qui étirait doucement mais surement ses lèvres :
« Tu vas devoir m'attendre Zandy, j'suis pas encore totalement près. Deux secondes ! » cria-t-il en montant rapidement les escaliers.

Il bénit le ciel un instant que ses frères soient déjà partis travailler ou faire autre chose, en fait, il s'en foutait. Il descendit, deux petites minutes plus tard, bel et bien près à partir dans les bois, son sac accroché à son dos. Il sourit à l'autre blond :
« Même pas besoin de trop me brusquer aujourd'hui, t'as vu ! » Annonça-t-il, comme fier de lui.

Sur le chemin, Gabriel resta assez éloigné de Zander, et pour quelqu'un de tactile, il savait très bien que c'était bizarre, mais ils devaient être arrivés pour que le frisé puisse vérifier ce dont il avait peur. Il avait réellement peur ; parce que si Zandy était un lycan, il ne serrait pas quoi faire. On lui avait toujours dit que les loups-garou étaient des gens horribles, demandeur de sang frais, méchants avec les humains... Mais Zander ? Il n'était pas comme ça.

Finalement, ils arrivèrent, enfin, dans ses jolis bois. Gabriel n'habitait pas très loin, c'était vrai. Une raison de plus qui avait poussé les Rogers à acheter cette maison.
Gabriel laissa Zander s'approcher, cette fois, s'il le voulait.

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Zander ಇ Gabriel

Le temps aujourd’hui s’annonçait plutôt chaud et c’est pour ça que Zander avait opté pour une tenue pas trop chaude, car il ne voulait pas se taper son sweat ou sa veste tout le long de la petite promenade qu’il avait organisée avec son meilleur ami.

Quand on y penser, Gabriel avait été, et était toujours, le seul vrai ami que le jeune lycanthrope s’était fait et sincèrement il ne savait pas ce qu’il deviendrait sans lui, ici, seul à Beacon Hills. Alors s’armant de son sac à dos il le positionna sur son épaule gauche et partie en direction de la maison de son ami, qui se situé près du bois qu’il allait visiter dans l’après-midi.

Une fois devant celle-ci il sonna un coup et attendit que son ami ne vienne lui ouvrir. Le connaissant assez bien, il se doutait qu’il n’aurait pas fini sa toilette et donc une fois que la porte fut ouverte il entra doucement et hocha la tête en répondant au jeune frisé :

- Pas de soucis, je t’attends en bas, bien sagement.

Zander avait dès lors refermé la porte et se regarder dans la glace qui reflétait son reflet. Il passa sa main dans sa chevelure mi blonde/mi brune et replaça quelques mèches rebelles par-ci, par-là. Il était habitué que le jeune Rogers soit long à la détente, après tout cela faisait un mois qu’il le côtoyait et ça ne le dérangeais pas du tout puisque lui aussi pouvait se montrer lent à la détente de temps en temps alors pourquoi lui en vouloir ?

Il ne patienta que quelques minutes et vit son ami descendre quatre à quatre les escaliers comme s’il était pressé, c’était une de ses particularités au frisé, et il esquissa un tendre sourire avant de hochait la tête, tapotant doucement la tête de son ami :

- J’ai vu ça, j’ai vu mon cher Rogers. Allez filons.

Ajouta-t-il tandis qu’il sortait de chez le jeune blondinet. Ils marchaient dès lors jusqu’à l’entrée de la forêt et il examina l’attitude de son ami, pourquoi était-il si distant tout à coup ? Lui qui ne cessait d’être tactile et qui le taquinait assez souvent encore hier ? Zander secoua légèrement la tête et finit par se dire que peut-être son meilleur ami pensait qu’il voulait le mettre dans son lit, ou tout simplement sortir avec. Après tout ils passaient tellement de temps ensemble que peu de gens pouvaient exactement dire ce qu’ils faisaient de leurs journées et leurs soirées.

Finalement l’entrée de la forêt se fit de plus en plus visible et dans un petit sourire il accéléra le pas en taquinant son ami :

- Alors, tu ralentis, t’as oublié de manger du lion ce matin ou quoi ?

Il ria doucement et une fois qu’ils furent entrés dans cette fameuse forêt il s’arrêta net et ferma les yeux en prenant un grand bol d’air, entrant en communion avec la nature et toutes ces petites choses qui faisait qu’il adorait l’été :

- Dis, je pue ou alors tu as peur de moi ce matin ?

Osa-t-il demander tandis qu’il rouvrit ses yeux vers son copain, le regardant dans une légère moue tandis qu’il s’approchait à petits pas vers ledit copain, après tout il ne voulait pas briser leur relation, qui lui tenait tant à cœur. Mais plus il s’approchait de son copain, et plus un sentiment désagréable se faisait sentir, et petit à petit sa gorge commença à lui démangeait et il se mettait à secouer la tête, demandant alors :

- Y’a qu’à moi que ça dérange cette sensation de démangeaison ou bien… ?

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Zander ∞ Gabriel

Gabriel aimait bien ce genre de moments simples où Zander lui tapotait la tête, qu'il esquissait un sourire tendre. Ils avaient un an de différence, mais ils prenaient soin d'eux comme deux frères jumeaux, le frisé l'avait déjà remarqué, et il avait adoré cette sensation au creux de son coeur. C'était comme un frère, avec qui il ne partagerait pas la chasse. C'était une libération, un souffle d'air frais et un carcan à la fois.
Mais peut être que cela allait changer, malheureusement, en mal.

A l'entré de la forêt, Zander se mit à le taquiner, gentiment, comme ils le faisaient souvent. Gabriel n'avait jamais vu leur relation comme plus qu'amical ; bien sûr, il était gay, et, bien sur, son meilleur ami était sacrément beau, mais c'était son meilleur ami, rien de plus, rien de moins. Le chasseur ne voulait pas voir cette condition changer, mais avant toute autre chose, il voulait la vérité sur la nature de Zander. Le blond était assez pro niveau blessures en tout genre, et on ne guérit pas en une nuit d'une blessure aussi profonde en une nuit... A moins de posséder des gênes surnaturelles.

Zandy s'arrêta net, et prit un bon bol d'air frais, avant de lui demander s'il puait, ou si Gab avait juste peur de lui. Il ne dit rien, regardant l'homme s'approcher doucement. Cette lueur déçue, maladroite et honnête dans les yeux de Zander fit doucement et intérieurement chanceler le frisé. Il ne voulait pas briser cette amitié lui non plus, il ne voulait pas... Mais vu les lueurs qui brillaient dans les yeux clairs de Zander, il était clair qu'il était humain, un loup-garou n'est pas comme ça, un loup-ga/
Le blond cendré secoua la tête, comme dérangé par quelque chose alors qu'il s'approchait de Gabriel et de son sac. La phrase qui suivit prouva au blond que tout ce qu'il avait craint était vrai. Il jura, dans un allemand approximatif avant de serrer la mâchoire :
« Je le savais... Putain, je le savais... Des gênes spéciales Zander ? Qui te font guérir plus vite ? Merde, t'es un loup-garou Zandy. Me prend pas pour un con... Je suis pas con ! »

Gabriel jura encore une fois dans la barbe qu'il n'avait pas avant de déloger le sac de son dos, pour l'ouvrir presque avec violence. Il en ressorti un petit flacon, qui contenait ce qui ressemblait à de la poussière, ou de la poudre, claire et colorée :
« Une mélange de Gui et d'Aconit. J'en ai quatre autres dans mon sac. C'est ça qui te démange. Tout ses mélanges toxics agressent tes sens sur-développés. »

Le blond parlait vite et fort. Il était clairement stressé. Il ne savait plus trop quoi penser ; plus quoi faire. Zander était son meilleur ami. Lui avait-il menti ? Jouait-il un rôle ? Gabriel ne savait plus... Les lycans n'étaient pas gentils. Ils n'étaient pas comme Zander ; les lycans étaient, sont et ont toujours été des êtres sombres et malicieux. Son Zandy était joyeux et un peu con, mais il l'adorait pour ça.
La main de Gabriel se plaça dans son dos, alors qu'il recula d'un pas. Ses doigts se resserrèrent autour de la garde de son poignard, qu'il gardait cependant cacher, en attendant la réaction du -il en était certain maintenant- loup-garou.

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Zander ಇ Gabriel

Zander se sentait bien avec Gabriel, il le considérait comme un frère et l’appréciait tout autant que son cousin. Il fallait dire que le jeune McConaughey n’avait qu’un an de moins que ce cher Gabriel et qu’ils pouvaient tous deux se considérer comme des frères.

Le jeune brundiblond ne pouvait s’empêcher de prendre soin du petit par la taille, mais grand par l’âge Rogers. Alors après l’avoir taquiné et lui demandait s’il puait ou quelque chose comme ça il pinça légèrement ses lèvres entre elles, pas de réponses = mauvaises réponses non ? Alors tout en continuant de s’approcher il commençait à ressentir tout un tas d’effet négatif sur lui et franchement ce n’était pas très plaisant.

Continuant de demander si cela lui arrivait à lui et lui seulement, il grattait sa gorge comme pour faire partir cette désagréable sensation qui le dérangeait. Puis il remarqua que son ami venait de changer du tout au tout. Qu’avait fait le pauvre Zander pour que son ami secoue sa tête d’un coup et se mette à jurer une longue phrase qu’il mit un certain temps à comprendre :

- Que-quoi ?

Il secouait sa tête avant de reculer d’un voir quatre pas en arrière, sentant la gêne se dissipait au fur et à mesure. Est-ce que son ami Gabriel venait juste de lui dire qu’il était Loup-Garou ou alors avait-il rêvé ? Pour le savoir aussitôt il pinça sa peau et lâcha un léger aie en jurant lui aussi, bordel de merde, il n’avait jamais fait de gaffe et les soirs de pleines lunes il avait pris la précaution de n’être avec personne pour ne pas les blesser.

Il grommela contre lui-même puis se mit petit à petit à se poser des tas de questions ; Comment Gabriel avait-il su qu’il était un loup-garou ? Comment savait-il ce qui rendait faible, ou du moins déranger, un loup-garou ? Lui cachait-il lui aussi un sombre secret ? Il observa alors ce jeune garçon face à lui, d’un regard nouveau, comme s’il ne savait plus qui il était, et il demanda alors, clairement :

- Tu vas me tuer n’est-ce pas ? Que caches-tu dans ton dos ?

Demanda le jeune lycanthrope alors qu’il s’approchait de nouveau de son « ami », bordel ça lui faisait mal de le voir face à lui en train de se disputer pour un truc qu’il aurait dû ne pas cacher. Une fois juste devant le jeune frisé il tira la main de celui-ci hors de son dos et plaça la lame droit sur son propre cœur, regardant droit dans les yeux son meilleur ami :

- Vas-y, tue-moi. Tu dois être de ces chasseurs qui ne voit que le mal en nous, autres loups-garous, mais sache que pour ma défense, moi, je ne t’aurais jamais fait de mal, jamais.

Sur ces mots il insista son regard devenu ténébreux et sombre dans celui du plus âgé puis il attendit, attendit que la mort vienne le prendre, se demandant comment réagirais les membres de sa famille suite à son décès.

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Zander ∞ Gabriel

Gabriel regarda son meilleur ami reculer de plusieurs pas après ses paroles. Il semblait confus, comme s'il n'était pas certain d'avoir entendu ce que le blond avait dit, comme s'il avait plutôt eut une hallucination auditive. Zander se pinça d'ailleurs, avant de jurer à son tour et de pousser une exclamation de douleur. Au moins, maintenant il était certain de ne plus rêver. Il était certain que Gabriel avait découvert son petit secret.
Zander lui demanda s'il allait le tuer, avant de lui demander ce qu'il cachait dans son dos. Son poignard, avec sa lame mélange d'Aconit et de métal, lui brûlait la paume. Il ne voulait pas le sortir, il ne voulait pas faire de mal à son meilleur ami, jamais...

Le plus jeune s'avança rapidement, pour attraper son poignet et le tirer vers lui. Gabriel avait agrippé la garde de l'arme par réflexe en voyant l'autre s'approcher. La lame trouva rapidement sa place droit sur le coeur de Zander. Les lèvres du blond était tellement serrées qu'il ne trouva même pas la force d'arrêter les paroles du loup-garou.
Zander lui avoua qu'il ne lui aurait jamais fait de mal, jamais répéta-t-il. Gabriel se sentait un peu comme quand il était petit, et que sa mère lui avait fait promettre que si un jour, un de ses frères se faisaient mordre, il fallait le tuer sur le champ. Il se souvenait ne pas avoir comprit ; ses frères étaient gentils, pourquoi les tuer, même une fois transformer, ils restaient gentils, non ? Il se sentait à peu près perdu de la même façon.

Il se rendit compte que ça faisait quelques bonnes minutes qu'il réfléchissait sans parler, et que son homologue devait trouver ça bizarre. Il soupira et leva les yeux vers ceux, d'un coup plus sombres, de Zander. Il ne retira pas la lame du torse de son meilleur ami, mais il fit moins pression sur la peau :
« Je ne veux pas te tuer Zandy, je... Je comprends plus... Tu n'as pas l'air méchant, mais tu es un lycan.. »

Gabriel réfléchit un peu. Il se souvint du "code" de ses amis chasseurs d'ici. Son père avait toujours dit que les familles de chasseurs aux Etats-Unis étaient beaucoup trop laxistes, et il avait pu s'en rendre compte. Ne pas tuer de loups-garou jeunes. Ni de loups-garou innocents. Mais dans la tête du blond, ils n'étaient jamais innocents, plus à partir du moment où ils étaient devenus des dangereux lycans. Il avait besoin de conseils, mais pour l'instant, peut être pourrait-il exceptionnellement penser comme les autres chasseurs :
« Montre moi... Tes yeux, Zander. »

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Zander ಇ Gabriel

Qu’avait-il commis comme faute pour que son meilleur ami doute de sa vraie nature ? Zander ne voyait pas, mais alors pas du tout, comment le jeune frisé aurait pu comprendre que le grand brundiblond n’était plus humain depuis quelques années déjà.

Il se repassa en tête toute la matinée, la journée d’hier et ri- Ah merde, tout lui revenait en tête, d’un coup, sans crier gare. Le ciseau. La plaie profonde. Le fait que ça avait cicatrisé aussi vite que la lumière. Zander était sûr que c’était ça qui avait mis Gabriel sur la piste. Alors tout en observant sa main, qui était assez amochée la veille, il demanda :

- C’est ça qui t’a mis sur la piste ? J’aurais dû la rouvrir, quel con, mais quel con.

Jura le beau brundiblond tandis qu’il shootait dans un caillou au sol, l’envoyant valdinguer à des mètres plus loin, il n’avait pas contrôlait sa force sur ce coup. Puis lentement il chercha des yeux son ami, celui qui se trouvait devant lui, et c’était comme s’il était parti depuis quelques minutes déjà, est-ce que le lycanthrope faisait si peur à voir maintenant que Gabriel savait sa vraie nature ? Apparemment puisque l’autre jeune adulte tenait dans son dos le fameux poignard qui avait fini par atterrir contre le cœur de Zander, poser par lui-même qui plus est :

- Alors, tue-moi, si tu ne comprends plus. C’est bien ce que vous faites, vous autres, les chasseurs, non ?

Il lâcha un juron incompréhensible avant de détourner le regard un petit moment. Il se sentait si mal à cet instant que la mort lui aurait été plus favorable que cet interrogatoire qu’exercer son meilleur ami à son égard. Par ailleurs il sentait que la poigne qu’exerçait le plus âgé se faisait moins insistante et il regardait le poignard, déglutissant un moment, car dans le fond la pointe lui piquait un peu et c’était désagréable :

- Mes yeux ? Pourquoi veux-tu voir mes yeux Gabi’ ?

Demanda-t-il tandis qu’il l’observa un long moment, baissant le regard pour petit à petit faire apparaître ses yeux, d’un jaune terne comme ceux des bêta. Puis en regardant Gabriel droit dans les yeux, le lycanthrope demanda :

- Content ? Maintenant tu attends quoi de moi ?

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Zander ∞ Gabriel

Zander sembla se poser des question avant de regarder sa main, qui la vieille encore était ouverte et couverte de sang frais. Il s'en souvenait bien, il s'était inquiété, même si sur le moment le blond avait traité son meilleur ami d'idiot improbable avec une fois lasse. Et il voulait encore passer des moments comme ça ; à traiter Zandy d'idiot, à jouer à des jeux-vidéos ou à regarder de trop nombreux épisodes de séries quelconques. Il voulait garder ce genre d'amitié mais... Il était légèrement perdu. Gabriel ne faisait jamais de mal à ses amis, surtout pas à son meilleur ami ; mais il tuait les lousp-garou de sang froid.

Zander shoota dans un cailloux et l'envoya un peu trop loin. Gabriel ne sursauta même pas, écoutant juste son meilleur ami parler, alors qu'il faisait plus attention au pulsion de son coeur contre la lame glacée de son poignard adorée.
Le loup-garou lui demanda de le tuer parce que bon, c'est ce que les chasseurs font qu'il dit. Bien sur, les chasseurs tuent ce qui ne devraient pas vivres...

Finalement, Gabriel lui demanda à voir ses yeux. Zander posa des questions mais les lui montra tout de même.
Le soupire que poussa Gabriel quand il rencontra ses yeux jeunes et assez ternes fut immense. Il haleta quelques secondes, comme s'il se retenait depuis trop longtemps. Bon Dieu, soulagement. Des yeux jeunes... Zander avait les yeux dorés. Il allait pouvoir... Réfléchir et voir pour plus tard.
Zander regarda le blond droit dans les yeux et lui demanda ce qu'il attendait maintenant de lui. Gabriel retira totalement le poignard du torse de son meilleur ami alors qu'il soupira encore une fois de soulagement. La lame retrouva sa place dans son dos et il secoua la tête :
« Tu n'as tué aucune âme innocente Zander. Je ne... te ferrai rien. »

Et il priait presque pour qu'il ne soit pas le seul à ne rien lui faire. Vraiment, Zander n'était pas quelqu'un de mauvais, il ne semblait pas l'être et ne pouvait pas.
« Alors... Morsure ou sanguin ? »

Gabriel ne savait vraiment pas comment prendre ça, mais c'était Zander. Et Zander resterait son ami, il continuerait à le regarder comme tel. Il demanderait conseil, plus tard, sur ce qu'il devait faire, mais pour l'instant, il voulait juste retrouver un peu de son Zandy. Gabriel tenta même un sourire :
« Je suis désolé, j'ai paniqué... »

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Zander ಇ Gabriel

Il n’arrivait tout bonnement à ne former aucune pensée cohérente. Après tout, comment pensée normalement quand vous teniez le poignard de votre meilleur ami en plein sur votre cœur, celui-ci étant prêt à appuyer dessus pour vous envoyer six pieds sous terres ? Pas très facile effectivement. Pendant une demi-seconde, Zander s’imagina une après-midi sans Gabriel à ses côtés… Et il s’imagina cela qu’une demie seconde, car une après-midi sans Gabi’, Zandy serait perdu, mais totalement.

Après avoir évacué sa petite colère contre le caillou, le lycanthrope observa son meilleur ami qui n’avait pas cillé face à ce coup de pied assez puissant. Puis il pinça lentement ses lèvres avant de faire ce que son ami voulait ; montrer ses yeux. Une fois ceci fait le blondinet secoua sa tête pour reprendre sa couleur d’origine et il se demandait ce qu’il entendait par « Tu n’as tué aucune âme innocente. » puisqu’après tout il n’était loup-garou que depuis une année environ et il n’avait pas eu la chance de faire partie d’une meute puisqu’il avait déménagé trop rapidement :

- Je ne comprends pas, mais… merci.

Finissait-il par dire à l’intention du plus vieux tandis qu’il le revoyait ranger sa lame dans son dos, alors il ne mourrait pas aujourd’hui, peut-être jamais non plus après tout. Et c’était mieux ainsi. Face au visage plus soulagé que Gabi’ abordait, Zander souffla intérieurement, peut-être qu’au final leur relation n’en changerait pas autant qu’il ne se l’imaginait ? En tout cas lorsqu’il lui demanda s’il était devenu loup-garou par morsure ou alors si c’était génétique, le jeune McConaughey répondit immédiatement :

- Morsure. Il y a de cela un an environ. Peu de temps avant que je n’envisage d’emménager ici.

Il marqua un temps de pause, observant son ami toujours droit dans les yeux, puis il demanda à son tour :

- Et toi, chasseur par génération, ou c’est une sorte de passe-temps ?

Après tout lui aussi été curieux d’en apprendre plus sur le jeune homme qu’il fréquentait depuis un mois déjà, et face au petit sourire que ce dernier lui lança, il le prit contre lui, enlaçant sa taille avant de poser sa tête contre la sienne :

- T’es qu’un abruti. Tu ne penses pas que si j’étais un vilain loup-garou je t’aurais déjà dévoré à maintes reprises ? Nan, mais sérieusement Gabi’, tu me déçois, beaucoup.

Déclara-t-il dans un léger rire alors qu’il venait poser un doux baiser sur le front du plus vieux, il l’aimait plus comme un membre de sa famille, alors ce geste n’allait pas soulever des doutes quant à leur relation, normalement.

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Zander ∞ Gabriel

Gabriel apprit que son meilleur ami était un loup-garou depuis environ un an, et que c'est seulement après qu'il avait pensé à déménagé à Beacon Hills. Zander le regarda avant de lui poser à son tour une question. Il fut surprit, d'habitude on ne lui posait pas de questions sur sa famille et la chasse. Zander l'avait fait, en le fixant dans les yeux. Il sourit doucement et haussa les épaules :
« La chasse, c'est familiale chez nous. Les Rogers chassent depuis que Rogers il y a... A vrai dire, je ne connais que la chasse. » Avoua-t-il, en passa une main dans ses cheveux blonds.

Finalement, au sourire que le blond lui envoya, Zander s'approcha du chasseur pour passer ses bras autour de sa taille et poser sa tête contre la sienne. Gabriel sourit un peu plus et rendit l'étreinte du loup-garou, en serrant doucement le plus jeune dans ses bras. Il n'avait pas peur, même en sachant que Zandy aurait pu le tuer d'un coup de griffe bien placé ; après tout, il savait tuer un Alpha quand il était plus proche que ça.
Son meilleur ami le traita d'abrutit, et c'est cette insulte qui détendit complètement le corps du plus vieux. Zander était un loup-garou, un gentil, surement l’exception qui confirme la règle, non ?

Le loup-garou posa un baiser sur son front et Gabriel fronça le nez avant de sourire au rire de Zander. Encore une fois, pour Gab, Zandy était un frère jumeau qu'il n'avait définitivement pas eut à la naissance, mais qu'il avait trouvé plus tard. Il adorait ça :
« Je te jures Zandy que j'ai pas vraiment l'habitude de tomber sur des lycan gentils... »

Gabriel se souvint alors de quelque chose. Il s'éloigna de Zander avec une petite tape sur son épaule (foutu mec plus jeune et mieux battit que lui), pour fouiller dans son sac. Il sortit les quatre flacons de poussières en le tenant les plus loin possible de son meilleur ami, pour aller les vider plus loin. Zander serait nettement moins dérangé, et Gab pouvait de nouveau être ce tactile transit, en manque de câlins.
Le blond haussa les épaules :
« Alors, on continue notre sortie ? » Demanda-t-il simplement.

Mentalement, Gabriel se fit une note à lui même. Il devait prévenir Zander des nombreux chasseurs sans code qui rôdaient dans cette drôle de ville.

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Zander ಇ Gabriel

Les confidences étaient au rendez-vous et le jeune Zander sentait déjà la tension redevenir comme avant, comme hier ou tout ce qui était secret l’était toujours. Mais désormais Zandy savait pour Gabi’ et Gabi’ savait pour Zandy et dans le fond ce n’était pas plus mal, car cela permettait de renforcer les liens et de montrer au jeune chasseur que tous les loups-garous ne sont pas des tueurs de sang-froid :

- Intéressant. Je t’imagine tout bébé avec une petite dague au pied du sapin, subtil.

Il secouait la tête en laissant un faible rire sortir d’entre ses lippes, certes plus épaisses que la normale, mais tout aussi jolies que son être tout entier, pour finalement serrer contre lui son meilleur ami. Certes l’aconit et le gui le déranger, mais la douleur était supportable puisque sa peau n’était pas en contact avec le produit en question. En tout cas ce câlin parut durer une éternité et lorsque le corps de son ami se détendit encore plus, Zander arbora un tendre sourire qui le rendait si craquant et si mignon pour finalement dire :

- Et bien tu m’as trouvé, moi, je suis un lycan et je suis gentil, regardes.

Il te tirait la langue puis venait doucement embrasser –de nouveau- ton front en te laissant partir, observant tes faits et gestes dès lors pour finalement esquissaient un petit sourire en te voyant vider ainsi les flacons que tu avais emmenés avec toi :

- Sincèrement, tu allais me tuer, n’est-ce pas ?

Demanda le jeune McConaughey alors qu’il s’était approché à pas de loups –quel jeu de mots- vers son ami, lui faisant alors face lorsqu’il se retourna :

- Tu me feras voir comment tu te défends ? Juste pour voir si je dois te craindre ou rire de toi.

Déclara-t-il tandis qu’il se positionnait à tes côtés en hochant la tête à ta question :

- Oui, allons-y. On va vers la clairière, piquer une tête ?

Proposa alors le lycanthrope tandis qu’il venait ébouriffer la chevelure de son ami pour l’embêter, mais aussi lui montrer qu’il tenait à lui, toujours autant, même après cet incident.

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Zander ∞ Gabriel

Zander lui avoua l'imaginer encore tout gamin avec une dague au pied du sapin. Gabriel lui tira la langue et lâcha un faux rire ironique, hésitant presque à lui dire que c'était un peu ce qui s'était passé, avec le poignard avec lequel il avait failli le tuer. Il l'avait reçu à Noël, par un papa tout fier de son enfant, de son gosse tout jeune qui allait commencer à s'entrainer pour tuer, nuits après nuits, des créatures surnaturelles.
Mais Zandy se foutait de sa tête, et Gabriel fit semblait de bouder pendant un quart de seconde, pendant le câlin, et avant que son meilleur ami lui avoue être un très gentil loup-garou. Le tout, bien sur, agrémenté d'un second baiser sur son front.

Gabriel alla vider ses flacons plus loin, et quand il se retourna, Zander était juste face à lui. Le blond n'eut pas besoin de retenir un sursaut, il en fallait bien plus que ça pour faire peur à un chasseur pas mal expérimenté. Zander lui demanda s'il allait vraiment le tuer et le plus vieux secoua la tête :
« Je voulais vérifier si tu étais bien un loup-garou. Je n'avais pas encore prit de décision. »

Le blond lui tira une seconde fois la langue avant de faire un petit sourire arrogant, quand son meilleur ami lui demanda si un jour il pourrait voir comment il se défendait :
« T'aura pas le temps de te foutre de moi Zandy, j'ai surement tué plus d'Alphas que tu en as croisé dans ta vie. »

Parler des morts et des créatures qu'il avait tué ne lui posait aucun soucis, il avait l'habitude. Dans la maison familiale, que se soit maintenant ou avant, c'était un sujet de conversation tout à fait banal.
Gabriel hocha la tête quand Zander lui proposa d'aller vers la clairière, là où ils pourraient "piquer une tête" comme le disait si bien son ami, même si un grognement très humain passa ses lèves que le loup-garou lui ébouriffait les cheveux. Certes, il était le plus petit des deux, mais il était le plus âgé !
« J'vais te noyer, tu vas voir... » grommela-t-il, en fronçant le nez.

Il rangea les flacons vides dans son sac pour le remettre sur son dos. Gabriel sourit à Zander avant de lui tirer la langue et se mettre d'un coup à courir vers ladite clairière, en sachant bien que son ami allait le suivre dans sa course.

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Zander ಇ Gabriel

Il n’insista pas plus sur la jeunesse du frisé, après tout peut-être lui en parlerait-il plus tard ou encore n’en parlerait-il pas du tout après tout c’était son choix et qu’importe celui-ci serait, Zander le respecterait.

Alors esquissant un petit sourire en voyant son ami boudé, le lycanthrope pinça ses lèvres en le tirant vers lui, glissant une main sur son épaule le temps qu’il le rapproche de lui. Il aimait bien ça, le sentir près de lui, ça l’apaisait, le rassurer et le calmer par moment, et là, tout de suite, maintenant, ça lui faisait juste plaisir :

- Méchant, t’allais te débarrasser de moi quand dans un vieux film des séries B.

Il tira la langue tel un gamin de douze ans puis il libéra Gabi’ de son étreinte, le laissant marcher à ses côtés alors que ce que disait son ami lui parut étrange, comme si parler de morts ne li faisait rien, comme si c’était naturel. Et ça devait l’être, pensa-t-il, car après tout il venait d’une famille de chasseur et chez eux cela devait être totalement banal, comme sujet de conversations :

- Tu vas le dire à tes frères, que je suis une chose qui les répugne ?

Demanda-t-il alors qu’il replacer l’une des mèches rebelles de son meilleur ami derrière son oreille, levant les mains en l’air après l’ébouriffement pour lui montrer qu’il n’avait rien fait, enfant sage comme une image :

- Eh ! J’ai rien fait, j’te l’jure !

Cria-t-il alors qu’il se mettait à rire, puis il l’observa ranger son sac pour finalement piquer un sprint et ni une, ni deux, le jeune McConaughey s’élança à sa poursuite, le rattrapant avec aisance tandis qu’il demandait, de nouveau :

- Tu pensais me semer hein ? Allez, le dernier à l’eau aura un gage, d’accord ?

Ajouta-t-il alors qu’il accélérait toujours autant, voyant devant lui le lac arrivait à pleine vitesse, à peine arrivait-il près de celui-ci qu’il commençât à se déshabiller, ne voulant perdre aucune minute supplémentaire.

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Zander ∞ Gabriel

Gabriel n'était pas le seul tactile des deux, et justement, c'était une des choses qui les avait rapproché. Zander passa une main sur son épaule en le rapprochant de lui et Gabriel sourit doucement, résistant à l'envie de poser sa tête contre son épaule et juste rester là, profiter de l'étreinte. Il résista, juste parce qu'ils devaient bouger, et pas rester juste à l'entré de la forêt.
Le blond tira la langue à son meilleur ami quand il bouda presque en lui disant qu'il voulait se débarrasser de lui, comme dans les vieux films de série B. Ca lui ferait beaucoup trop d'honneur.

Finalement, Zander lui demanda s'il allait le dire à ses frères, qu'il était un loup-garou. Gabriel secoua rapidement la tête et sourit un pas :
« Non, je ne leur dirais rien... Mais évite de les approcher. Je ne porte rien sur moi, mais le plus vieux à plusieurs bijoux remplit de mélange comme ceux que j'avais... Fais attention aux Argent aussi. »

Gabriel se mit à sprinter, mais comme il s'y attendait, Zander le rattrapa sans effort. En un mois, il avait eut le temps de comprendre que son meilleur ami courait plutôt vite. Par contre, il ne s'attendait pas à ce que Zandy propose que le dernier dans l'eau ait un gage. De la triche, ça s'appelait de la triche ! Il n'était qu'un pauvre humain lui ! Gabriel grommela et tenta d'accélérer, alors que lui aussi, il se déshabilla pendant sa course, histoire de ne pas perdre une seule seconde. Il avait apprit, en chassant, qu'on ne peu pas dépasser un loup-garou qui court. Peut être qu'il allait avoir un gage, mais il allait quand même le noyer.

Finalement, il sauta dans l'eau et remonta rapidement, en levant la tête vers l'arrière, en rejetant ses cheveux blonds qui, une fois mouillé, devenaient raides et allaient devant ses yeux.
Bien sûr, Zander était arrivé avant lui. Il fronça encore une fois le nez -sa marque de fabrique- avant de le rejoindre en nageant facilement :
« Tricheuuur, tu es un vrai tricheur ! »

Gabriel lui tira la langue avant de lui envoyer une petite vaguelette d'eau.
Son corps était couvert de cicatrices, parfois légères parfois non, dues à la chasse. Il ne les cachait pas, cependant, mais il fallait bien rappeler qu'il n'était qu'humain, et qu'il ne cicatrisait pas comme un lycanthrope peut le faire.
Il sourit en passant ses bras autour des épaules de Zander. Pendant quelques secondes, il resta comme ça, avant de vicieusement le pousser vers les profondeurs de l'eau avec ses bras.

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Zander ಇ Gabriel

Son rire se faisait encore entendre même après qu’il ait eu fini de raconter que son ami voulait se débarrasser de lui comme dans les vieux films. Alors il lui demanda pour ses frères et comme pour le remercier de sa réponse, il le serra un peu contre lui avant de répondre :

- Promis, le plus vieux de Rogers ne m’approchera pas de sitôt. Les Argent ? Je n’en ai jamais entendu parler.

Disait-il alors que c’était vrai, lui n’avait encore jamais rencontré en un mois un autre loup-garou, un chasseur ou encore d’autres types de créatures, mais cela finirait bien par arriver, tôt ou tard pensa-t-il.

Finalement il rattrapa son ami frisé en deux-trois jambées puis il lui tira la langue avant de ne garder que son caleçon et de sauter à l’eau, comment le pauvre petit Gabi’ aurait pu dépasser le grand et rapide Zandy ? Impossible, sauf peut-être s’il se doperait, mais encore.

Il regardait son compagnon sauter à son tour, l’éclaboussant légèrement alors qu’il était mignon, là, les cheveux raides et le corps mouillé. Car fallait pas le nier, si Gabi’ et Zandy n’avaient pas eu cette relation de fraternité, il lui avait déjà sauté dessus à maintes reprises, mais il ne le faisait pas, car il n’y avait pas d’amour comme ça entre eux, c’était juste une grande amitié interminable :

- Moi, un tricheur ? Monsieur le chasseur serait-il jaloux que son meilleur ami soit plus rapide que lui tout à coup ?

Il rit aux éclats avant d’envoyer, lui aussi, des gouttelettes d’eau à son ami, histoire de lui rendre la pareille. Puis finalement il observa attentivement le corps de son ami, couverts de blessures pour au moins les ¾ de son corps. Il se sentit tout à coup gêner de pouvoir cicatriser, lui, et pas son ami. Alors avançant doucement il surprit le plus vieux à l’entourer de ses bras et pendant une seconde il profita de ce doux moment, ne se doutant pas de la suite.

Ce ne fut que lorsqu’il se sentit pousser vers le bas qu’il comprit que son ami prenait sa revanche, et donc en se débattant du mieux qu’il put, il agrippa la jambe du frisé pour le tirer avec lui, s’appuyant dessus pour remonter :

- Mauvais joueur !

Cria-t-il à l’intention de son ami alors qu’il arrêtait de le tirer dans l’eau, après tout il n’allait pas le tuer, il l’aimait beaucoup trop pour ça.

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Zander ∞ Gabriel

Son meilleur ami lui avoua ne pas savoir qui était les Argent, et temps mieux, cela voulait dire qu'il n'avait pas encore été repéré en tant que loup-garou. Le blond haussa simplement les épaules :
« Une famille de chasseurs, comme les Rogers. Les Argent sont ici depuis quelque temps pour la chasse. »

Finalement, Gabriel sauta dans l'eau, gardant juste son caleçon. Il était bien entendu second, mais ne fit aucune remarque, pour l'instant.
Zander lui demanda alors s'il était jaloux du fait qu'il était plus rapidement. Gabriel lâcha un rire ironique avant de lever au ciel. Il ne prit même pas la peine de répondre. Il n'était pas jaloux ; Zander était plus rapide à cause de sa condition de loup-garou, et jamais au grand jamais il sera jaloux de ça !
Gabriel secoua la tête, à la manière d'un chien s'ébrouant, quand son meilleur ami lui envoya de l'eau, même si ce n'était qu'un peu. Il passa une main dans ses cheveux, pour les remettre en arrière, avant de sourire, passant ses bras autour des épaules de Zander, pour un petit moment câlin... Avant de tenter de le noyer.

Le loup-garou se débattit, mais Gabriel avait quand même bien réussit à tenir le blondi-brun sous l'eau quelques secondes. Il ne voulait pas le tuer, mais une petite vengeance était nécessaire, malheureusement...
Cependant, Zander attrapa sa jambe pour le tirer avec lui et Gabriel but brutalement la tasse. Il lâcha derechef son ami, pour la laisser remonter et remonter à son tour. Il toussa et lança un regard sévère à son meilleur ami, qui se dépêcha de la traiter de mauvais joueur :
« C'est parce que tu triches ! » lança-t-il, d'une voix boudeuse.

Gabriel repassa ses bras autour de ses épaules, particulièrement câlin, il ne savait pas trop pourquoi. Bien sûr, ils étaient le parfait cliché du couple -enlacés dans l'eau, sans gêne et torses nus- mais, pour le blond, ce n'était qu'une étreinte fraternelle. Il était né et avait grandit entouré d'homme, les câlins masculins mais fraternels, il les connaissait bien.
Il y eut un petit silence avant que le chasseur hausse les épaules :
« Je connais à peu près tout ce qu'il faut savoir sur les loups-garou, et pourtant je suis curieux... Vis-à-vis de toi, je veux dire, Zandy. Tu n'as jamais fais partit d'une meute ? L'Alpha qui t'a mordu ne t'a jamais... Revendiqué ? » questionna-t-il, avec une curiosité visible.

Gabriel n'avait jamais eut l'occasion de comprendre les loups-garou d'un point de vu intérieur. Il chassait les lycanthropes, il ne leur posait pas de question ; alors il était curieux, de savoir comment Zander vivait cette condition.

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Zander ಇ Gabriel

Zander se contenta de hocher la tête aux précisions qu’apporta son ami sur la famille des Argent. Il ne connaissait vraiment rien de rien au surnaturel et espérer trouver en Gabriel une aide plus que précieuse, maintenant qu’il savait la vraie nature de son meilleur ami.

Voyant que son ami ne lui répondait rien il nicha au coin de sa tête un conseil ; ne jamais comparer ses capacités de loup-garou à celles, humaines, de son ami frisé. Il avait vu dans son regard et même son rire, qui était ironique il l’aurait reconnu d’entre mille, que ses mots ne l’avaient pas fait rire comme il l’aurait fait rire deux jours plus tôt.

Retrouvant bien vite ses vieux réflexes quand son ami décida de le noyer, il inversa très rapidement leur position pour que ce soit non seulement Gabriel qui soit en dessous, mais aussi Zander qui se venge. Se venger du fait que son meilleur ami avait presque planifié sa mort et qu’en plus il avait apporté une arme dans un lieu ou habituellement ils venaient camper, tous les deux :

-          Je ne triche pas. En quoi est-ce une tricherie d’après toi ?

Demanda le jeune blond alors qu’il croisa à son tour ses bras contre sa poitrine, insistant son regard interrogateur sur son ami, car là pour tout avouer, il ne suivait plus du tout le fil de la conversation.

Finalement ils se retrouvèrent coller, torse contre torse, bras derrière le dos et ils se « câliner » de façon amical, car oui ils n’allaient pas s’embrasser et faire l’amour, là dans l’eau, comme dans les films à l’eau de rose ou la fille se fait prendre dans un lac et que ça finis tout beau tout rose. D’ailleurs il caressa le dos du frisé en venant lui pinçait les fesses, juste pour le taquiner et il posa son menton contre l’épaule de son meilleur ami, l’écoutant poser plusieurs questions à la suite :

-          Mh… Je me demandais quand allais-tu me poser un tas de questions, t’en as mis du temps, tu sais ?

Déclara-t-il alors qu’il relevait sa tête, regardant désormais son ami droit dans les yeux, se raclant la gorge pour reprendre, d’une traite :

-          Alors non je n’ai jamais fait partit d’une meute, c’est étrange, mais vrai. L’alpha qui m’a mordu ne m’a pas « revendiqué » et qui plus es il s’est fait tuer, peu de temps après ma morsure. Alors j’ai été seul à me maitriser, à essayer de comprendre ce qu’il m’arrivait. À un moment j’ai eu même envie de mettre fin à mes jours, tellement la douleur était forte…

Souffla-t-il alors qu’il nichait son visage dans ton cou, n’ayant jamais mentionné ces choses à quiconque, après tout il n’allait pas sortir ça à table devant sa jumelle ou ses parents, ils l’auraient pris pour un cinglé.

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Zander ∞ Gabriel

Gabriel lâcha un rire franc quand son ami lui demanda en quoi il considérait ça comme de la triche. A vrai dire, il avait perdu le fil de la conversation, et il sentait bien que Zander aussi... Il n'empêche qu'il avait raison -Gabriel a toujours raison !- et qu'il comptait bien le faire savoir, malgré le fait qu'il n'avait strictement aucune idée de quoi il parlait... Il avait raison sur quoi ? Il ne s'en souvenait pas. Sur quoi trichait Zander ? Bwa, au pire, il avait quand même raison, et il le savait bien.
« T'occupe pas de ça, je sais que tu as triché, c'est tout ! »

Le blond sursauta vivement quand, alors qu'ils étaient à moitié enlacés et collés l'un à l'autre, Zander lui pinça les fesses. Gabriel fronça les sourcils mais ne répondit rien -de concret, tout du moins.
Son meilleur ami posa son menton contre son épaule et ça lui suffit pour s'attendrir de nouveau. Il caressa doucement la nuque de Zander, alors que ce dernier lui fit remarquer qu'il attendait les questions depuis un bon bout de temps. Le blond lui tira -encore une fois !- la langue en le laissant se redresser, malgré que ses doigts restèrent à voyager sur sa nuque.

Sans rien dire, Gabriel l'écouta lui dire qu'il n'avait jamais eu de meute, et que son Alpha était mort. Quelque chose de bien, surement. Zander lui avoua avoir été seul pour se maîtriser et comprendre, et que la douleur était telle à un moment qu'il avait penser à mettre fin à ses jours. Le chasseur fronça le nez et pinça sans ménagement le haut du dos de son meilleur ami, une fois son discours finit. Il le laissa cacher sa tête dans son cou et posa son menton sur le haut de sa tête, silencieux pendant quelques secondes :
« J'espère que ce moment là est passé... Et c'était la douleur de quoi ? Physique ou mentale ? »

Il avait posé la question d'une voix très tendre, poussé par le besoin d'aider son ami, et surement un petit peu aussi par sa curiosité mal placé.
Gabriel continua de passer ses doigts sur la peau trempée de son ami avec une douceur presque habituelle. Avec Zander, il n'avait pas l'habitude d'être violent, comme il pourrait l'être avec d'autres personnes. Bon, pour sûr, il avait ramené une arme, qui pouvait faire pas mal de dégât une fois planté dans le bras ou le torse d'un lycanthrope, mais franchement, Gabriel avait tout le temps des armes sur lui, réflexe de chasseur. Mais il faisait assez confiance à Zander pour être collé à lui, juste en caleçon, en sachant parfaitement que si le loup-garou decidait de le noyer, il n'aurait pas assez de force que pour remonter ; en sachant pertinemment qu'une griffe plantée dans sa jugulaire ça faisait mal :
« Hey, dis toi Zander, que maintenant, tu m'as moi et tout mon savoir de chasseur. Je pourrais t'aider, si tu veux, des fois... »

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Zander ಇ Gabriel

Il voyait que Gabriel avait autant perdu le fil de la conversation que lui l’avait fait quelques minutes plus tôt, mais pour ne pas le contrarier il lui tira la langue avant de venir ébouriffer les cheveux humides de son meilleur ami :

- Ouais, ouais, tout le monde sait que le grand Gabriel a toujours raison, même quand il a tort.

Il ria doucement pour finalement venir caresser le bas du dos du frisé, appréciant de sentir son corps contre le sien et d’entendre son cœur battre contre sa poitrine, ça le rassurait et l’apaiser, à chaque fois. Et c’était ce dont il avait besoin en ce moment même, du réconfort. Alors tout en frissonnant face aux doigts baladeurs du frisé dans sa nuque, il continuait quant à lui à caresser le bas dos de son meilleur ami en le faisant frissonner, il aimait bien le taquiner.

Zander se devait de tout raconter à Gabriel, de toute manière il savait tout dorénavant alors autant ne plus rien lui cacher. Mais rien que de parler du passé ça le faisait souffrir, il repensait à cette douleur insupportable et qui avait failli le rendre fou, même ses parents croyaient qu’il était fou et avait paniqué en le voyant partir pendant trois jours sans donner de nouvelles. Alors quand son meilleur ami lui demanda si la douleur était plutôt physique ou mentale, il releva son regard pour plonger ses yeux noisette dans ceux du frisé :

- Les deux à la fois. Ton corps se déchire de l’intérieur, tes os se brisent, tu as un de ces maux de crâne, tu pleures, tu cries, tu hurles. Puis après tu as faim. Mais je sais contrôler tout ça, dorénavant.

La douceur que son meilleur ami lui faisait preuve avait don de l’attendrir, pour Gabriel il aurait fait n’importe quoi, et maintenant qu’il était sûr que Beacon Hills abritait autant d’espèces surnaturelles que d’êtres humains, il se devait de protéger son petit frisé comme il le fallait, même s’il devrait en mourir.

Petit à petit il glissait son meilleur ami vers son dos, le faisant grimper en deux-trois mouvements de manière à ce qu’il s’accroche à son dos. Puis face aux mots que Gabi’ prononçât, il pencha sa tête en arrière, de manière à voir son ami :

- Tu vas devenir mon maitre, celui qui va m’apprendre tout ce qu’il sait sur mon espèce et les autres peuplant la ville, ça me plait. Maintenant on fait quoi, mon petit mouton ?

Zander tira la langue à son meilleur ami avant de resserrer les jambes de celui-ci autour de son corps, prêt à nager ou à sortir de l’eau s’il le fallait.

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Zander ∞ Gabriel

Au moins, Zander n'était pas du genre à chercher vraiment les problèmes. Très bon point quand on a Gabriel en ami, et qu'il refuse d'avoir tort sur quelque chose, quoi que soit cette chose. Même si, comme maintenant, aucun des deux savaient de quoi il s'agissait. Le meilleur ami du chasseur lui ébouriffa les cheveux et lui donna rapidement raison. Gabriel sourit, un petit retroussement de lèvre mi-arrogant, mi-amusé.

Gabriel ne répondit rien et se contenta de frissonner sous les doigts humides des Zander qui partirent caresser le bas du dos. Un second sourire se glissa cependant sur ses lèvres quand il sentit son meilleur ami frémir à son tour dans ses bras. Ses doigts se firent plus taquin dans sa nuque et à la base de ses cheveux, suivant ceux du loup-garou.
Il ne voulait pas brusquer son ami, bien entendu, et c'est pour ça qu'il lui laissa le temps de répondre. Il continuait de caresser sa peau avec douceur, essayant de lui montrer qu'il pouvait être un soutient, si Zander en avait besoin. Il pouvait être cet appuie qu'il n'avait pas pu avoir, avant. Il voulait être là pour l'aider.

Sans rien dire, le blond l'écouta lui dire que c'était à la fois physique et mental. Physique, parce que le coup change de l'intérieur. Le fin arrivait, avec les cris et les pleurs. Gabriel ne savait pas que la transformation pouvait être si douloureuse... Bien sur, ça ne changeait pas sa vision sur les créatures, seul Zander faisait exception, mais ça le faisait réfléchir. Est-ce qu'il y avait d'autres exceptions ? D'autres humains qui étaient innocents avant de se transformer en choses ? Il n'en savait rien. Mais il voulait savoir.

Gabriel ne comprit pas vraiment, mais finalement, il se retrouva sur le dos de son meilleur ami. Un sourire mutin et amusé se peignit sur ses traits alors qu'il resserrait doucement ses jambes autour du corps de Zander, tout en faisant attention.
Il baissa la tête pour regarder les yeux de son meilleur ami, le même sourire aux lèvres. Il l'écouta et réfléchit un peu. Comme un maître ? Bien sur...
« Dis comme ça Zandy, je te prendrais plus pour un chiot-garou... Saches que je t'aurais bien noyer une seconde fois, rien que pour cette remarquer sur mes cheveux, mais si tu te noies, moi avec, donc... Je vais plutôt profiter de ton dos un peu, et après on sort de l'eau, okay ? »

Gabriel était humain, et il avait froid. Bon, Zander aussi, mais maintenant qu'il faisait face sans hostilité à un loup-garou, il pouvait jouer un peu sa pauvre et innocente victime. Le blond tira la langue à son tour avant de doucement resserrer ses bras autour de son ami, posant son menton sur le haut de sa tête, se laissant tranquillement aller sur Zander. Il profita d'être porté quelques minutes, en discutant doucement avec son meilleur ami. Enfin... Il le harcelait surtout de questions, encore :
« Comment s'est passé ta première pleine lune ? Tu étais surement avec tes parents, tu es partit ? Et pourquoi avoir choisit Beacon Hills ? J'ai l'impression que beaucoup de choses sont attirés par cette ville... » Rajouta-t-il, soudain pensif.

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Zander ಇ Gabriel

Continuant son petit manège vis-à-vis de ses caresses dans le bas dos de son meilleur ami, Zander déposa un petit baiser sur la joue de celui-ci pour finalement continuer de frissonner à toutes ces petites caresses qu’exerçait Gabriel dans sa nuque, lui seul savait les endroits qui faisaient craquer Zander, c’était comme s’ils étaient complémentaires, comme s’ils n’avaient pas besoin de parler ou de bouger pour se comprendre.

Finalement il resserra son étreinte pour sentir encore plus son meilleur ami contre lui puis il releva le regard en le lâchant un peu jusqu’à le lâcher complètement et il pinça ses lèvres comme si avoir dit toutes ces choses sur sa fameuse première transformation, le fait que se transformer lui faisait un mal de chien et lui donnait des envies de meurtres. Ayant comme une connexion de pensée avec Gabi’, le jeune lycanthrope disait :

- Si je suis comme ça, peut être que d’autres loups-garous le sont également tu ne crois pas ? Je ne dois pas être le seul à n’avoir tué aucun innocent, c’est impossible.

Il le faisait par la suite monter sur son dos, puis il sentit les jambes de son meilleur ami se resserrer autour de son bassin, il appréciait ce genre de contact, le genre de contact qui mettait Zander de bonne humeur et qui l’aidait à oublier tous ses problèmes :

- Un chiot-garou ? Espèce de méchant, tu oserais me noyer alors que c’est moi-même qui t’es mis sur mon dos ?

Il tira alors la langue puis il croisa ses bras contre son torse, essayant de bouder son ami, mais en vain. Alors tout en pinçant ses lèvres il hochait la tête :

- Ok, faisons ça dans ce cas.

Puis il se mettait doucement à nager, souriant calmement alors qu’il sentait que Gabriel avait posé son menton sur le haut de sa tête, l’image devait être mignonne quand on y pense, car après tout tous les deux étaient mignons et incroyablement sexy donc l’image qu’ils donnaient serrait surement attirante et touchante.

Enfin secouant sa tête doucement pour laisser partir quelques gouttes d’eau, il écoutant son ami lui posait, à nouveau, plusieurs questions, prenant un laps de temps pour y réfléchir et finalement y répondre :

- Ma première pleine lune mh… C’était un jeudi soir, je venais d’avoir entrainement de foot et tous mes amis étaient déjà parti. J’étais seul dans le vestiaire quand c’est arriver. Je me suis transformé dans les locaux et je les ai un peu saccagés à vrai dire. Je suis finalement sorti dehors et me suis réveillé le lendemain dans un jardin de mes voisins, complètement nu. Heureusement la famille dormait toujours, mais à mon retour chez moi, j’avais planqué des affaires dans mon casier au lycée où je suis revenu entre temps, mes parents m’ont sermonné et je n’ai pas su quoi leur répondre.

Il marqua un temps de pause, réalisant qu’il venait de sortir un flot de paroles gigantesques concernant son passé. Il partit en direction de la sortie du lac et une fois hors de l’eau il posa Gabriel face à lui puis attrapa une serviette qu’il avait prise, se séchant un peu partout :

- Pourquoi Beacon Hills ? Aucune idée, mon père a été muté par ici et j’ai appris que mon cousin venait d’y emménager alors j’ai trouvé que c’était bien pour un nouveau départ.

Il ne disait rien sur les « choses » dont parler Gabi’ et il lui tendit la serviette pour enfiler de nouveau ses vêtements, lui souriant doucement.

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Zander ∞ Gabriel

A croire que Zander était connecté au cerveau de Gabriel ! Ce dernier l'écouta lui confirmer ce qu'il pensait avant de sourire simplement, presque mystérieusement. Peut être, qui sait ? Il n'empêche que Zander est un loup-garou bien naïf. Il ne répondit rien et résista même à l'envie de gentiment lui tapoter la tête, comme il l'aurait fait à un enfant beaucoup trop enthousiaste.

Une fois bien installé sur le dos de son meilleur ami, le blond avoua avoir bien envie de le noyer une seconde fois. Il lui tira la langue et hocha fièrement la tête quand Zander lui demanda s'il oserait le noyer alors que c'était lui qui l'avait mit sur son dos.
Gabriel savait bien que son Zandy n'était pas capable de le bouder plus de quelques minutes, et il en profita pour bien s'installer sur son dos alors que son meilleur ami nageait tout en le portant. Il s'en foutait du regard des autres ; il s'en était toujours foutu. Il voulait juste profiter d'un moment avec son ami. Il lui posa plein de questions à la suite, et Gabriel releva la tête par réflexe quand le brunditblond secoua la tête, avant de reposer calmement son menton dans les cheveux humides de son ami.

Le blond lui laissa le temps de réfléchir, et ne interrompit pas quand Zander lui parla de sa première pleine lune. Gabriel comprenait bien que c'était déstabilisant, se transformer en une bête avec des crocs et un peu trop de poils. Le fait qu'il ait disparu a aussi du inquiéter ses parents, ce qui était normal, et ils l'ont finalement sermonnés. Gabriel hocha la tête avant de sourire un peu :
« Au moins, après, tu as bien réagis. Cacher tes affaires, je veux dire. C'est plutôt que rare que les loup-garou se réveillent près de chez eux après la première transformation... Soit c'était l'odeur de ta famille, soit un instinct. Je ne sais pas trop. »

Gabriel tentait d'expliquer ça de manière rationnelle. "Rationnelle", quand on parle de surnaturel, cela le faisait presque rire.
Finalement, Zander les sortit de l'eau et le reposa calmement au sol, avant de le regarder se sècher et de l'écouter lui raconter encore une fois sa vie. Certe, le loup-garou parlait beaucoup, mais Gabriel aimait bien ça. C'était quelqu'un qui aimait beaucoup écouter les autres parler d'eux, ou même de tout et n'importe quoi, il aimait beaucoup ça.

Le blond sourit aussi à son meilleur ami avant de prendre la serviette en le remerciant. Il se sécha à son tour avant de réfléchir un peu :
« Je suis quand même heureux que tu ais choisis Beacon Hills, Zandy. Malgré le fait que tu sois un lycan... Tu sais, ce n'est pas contre toi. J'ai passé ma vie à vous chasser, et ma famille avant moi. Mais je veux que tu saches... Que malgré tout ça, tu comptes beaucoup pour moi. Que si tu as besoin d'aider, je serais toujours là, ok ? »

Gabriel se retint de rougir ; il n'était pas très friand des grands discours, mais il voulait que Zander le sache. Qu'il le sache, après que son meilleur ami ai emmené des herbes toxiques pour lui ; et qu'il ai rapporté une arme qui aurait pu le tuer. Le chasseur leva la main pour la poser sur l'épaule de Zander, avec un sourire bienveillant :
« On va trouver un coin tranquille où s'asseoir et parler ? J'ai ramené quelques trucs à manger... On va la terminer en beauté, cette journée ! » s'extasia le blond, de bonne humeur.

Il se rhabilla tranquillement, avant de reprendre son sac et d'attraper la main de Zander, le tirant tranquillement dans les bois :
« Je vais encore t'harceler de question, t'en fais pas ! Tu t'es déjà vu sous ta forme de loup-garou ? Avec l'espèce de... Bosse que vous avez là ? » demanda-t-il, tout en passant son index entre les yeux de Zander, remontant sur son front. « Vous avez une tête bizarre ! »

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Zander ಇ Gabriel

Zander ne lisait pas dans le cerveau des gens, aucun loup-garou n’avait le pouvoir de lire dans les pensées d’autrui et c’était tant mieux, car vous imaginez vous lire dans les pensées de votre mère qu’enfaite vous la décevez à chaque fois et que vous n’êtes qu’un bon à rien ou alors de votre petit ami que vous êtes trop gros ou alors qu’il veut vous baiser à longueur de temps ? Non, alors voilà.

Le jeune lycanthrope continua de blablater vis-à-vis des questions que venait de poser Gabriel, quand Zander se mettait à parler il fallait dire que peu de gens arriver à le faire taire, mais au final il ne disait jamais de la merde, juste ce qui était important et ce qui était demandé, comme dans le cas ici, il répondait simplement aux questions que lui poser son meilleur ami, rien de plus, rien de moins.

Face aux dires du frisé, le jeune McConaughey hocha la tête tandis qu’il finissait d’expliquer sa première transformation, celle qui avait été l’une des pires selon lui. Une fois finie il hocha de nouveau la tête :

- Je n’en sais rien. Et je ne me suis pas exactement réveillé chez moi, mais chez les voisins. T’imagines, leur petite fille m’aurait vu, tout nu, elle aurait fait des cauchemars.

Riait-il alors qu’il se sécha une fois hors de l’eau, continuant toujours de parler en essayant de couvrir le silence de la forêt. Il avait tout de suite remarqué que Gabi’ était plus le mec à écouter les autres qu’à parler de lui ou de sa vie en général et ça ne gênait pas du tout Zandy. Finalement il tendit la serviette au blond et lui lança un petit sourire lorsque son meilleur ami se lançait dans un discours qui l’émouvait, il fallait l’admettre :

- Wow. Que puis-je dire face à de si belles choses ? Je- tu compte énormément pour moi aussi Gabriel et pour rien au monde je ne souhaiterais avoir déménagé autre part qu’à Beacon Hills. Et même si tu as voulu me tuer aujourd’hui, je te pardonne et promets de venir te voir dès que l’aide se fera ressentir.

Il attira son ami contre lui, nichant son visage dans la chevelure encore humide du blond alors qu’il serra doucement le blond contre lui, fermant les yeux en oubliant tout autour de lui, il voulait juste ressentir le bien que faisais un câlin comme ils le faisaient souvent, un câlin réconfortant et aimant.

Finalement il le relâcha pour finalement épousseter son t-shirt qui avait pris la poussière puis il reprit son sac à dos, passant une main dans ses cheveux pour les tirer en arrière, hochant la tête lorsque Gabriel lui dit cette phrase d’une bonne humeur apparente :

- Alors, faisons cela, et puis ce soir on aura encore des zombies à tuer ou des épisodes à regarder, n’est-ce pas ?

Demanda-t-il alors qu’il entrelaçait ses doigts à ceux du frisé, le suivant sans broncher hors de la clairière jusqu’à un endroit où il pourrait manger et boire tranquillement. Tout en le suivant, il l’écouta lui poser encore, et toujours, des questions riant un peu :

- Jamais. La prochaine fois tu me prendre en photo, ok ?

Il lui tira la langue en fronçant les sourcils lorsque son ami passa son index entre ses yeux, puis tout en plissant les yeux il dit :

- Je suis sûr que je suis très mignon, tu es juste jaloux qu’en hiver je sois un radiateur sur patte, avoue.

Il donna un léger coup d’épaule à son ami puis il s’installa sur une buche une fois dans un endroit plus reclus et disposant de plus d’espace, tirant son ami pour le faire s’asseoir à ses côtés.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.